Black November

Pas de soleil. Pas de motivation. Pas d’énergie. Pas envie de bosser. Pas envie de voir des gens. Voilà à quoi se résument les dernières semaines… Et mon corps me ramène souvent à mon état quasi déprimant en jonglant entre crève, maux de dent, maux de gorge et douleur à la hanche.

Il faudrait que je bouge. Il faudrait.

Puis je vois ceux qui sortent, ceux qui voyagent, ceux qui aiment leur boulot, ceux qui s’aiment… Et tout cela me ramène à ma situation, à mes questions constantes et ne me rebooste pas.

Il faudrait que je bouge. Il faudrait.

En attendant que la tempête passe, j’hiberne et cela me va bien… Tant pis si les gens ne comprennent pas que je n’ai pas envie de sortir, que pour une fois j’ai plutôt envie de suivre mon besoin et pas le leur ni leur faire plaisir. Tant pis si les gens ne voient pas qu’en ce moment c’est pas la grande forme et que j’ai besoin de prendre du recul sur ma vie (surtout que ces personnes ne sont que de passage… il ne faut pas se leurrer)

J’ai envie de tout plaquer de cette vie Suisse. Pays, boulot, collègues. Tout plaquer une nouvelle fois. Et sans regrets. À force de recommencer trouverais-je enfin ma place ?! Réussirais-je à me poser et être heureuse ?! Que dois-je faire ?!

On m’a dit que je devais juste agir et que rien n’est et ne sera un échec … que je dois juste me lancer … même un petit pas … même juste tâter le terrain…

Il faudrait que je me bouge. Il faudrait…

Mais …

Bref, en ce moment pour moi c’est Black November !!!

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M’épanouir… la peur du changement… d’être free… 

Depuis quelques mois, j’essaie de trouver un sens à ma vie professionnelle. Le rythme et le boulot en lui même ne me plaisent plus/pas. Cela n’a jamais été quelque chose qui permette de m’epanouir mais cela payait mes factures et me permettait de ne pas me mettre de pression de ce côté là (mais au bout de 5 années il faut se rendre à l’évidence et se bouger…).

J’ai donc commencé par changer d’horaires et de job (au sein de la même entreprise)… et malgré tout ces sentiments d’insatisfaction et d’étouffement ne disparaissent pas. Me rendre chaque jour à ce lieu me rend quasiment malade. Ce qui me fait tenir est le fait de savoir que je vais être avec des collègues sympa et que le temps passera plus vite ainsi. Pas l’idéal.

C’est pour quoi je commence à réfléchir à ce que je pourrais faire pour au final quitter ce boulot. Je parcours les offres d’emploi, sans savoir vraiment quoi chercher ni où… et je me renseigne sur le freelance. Mon idéal serait de pouvoir travailler de n’importe où, sans contraintes d’horaires, et pouvoir ainsi passer plus de temps avec ma famille.

Je suis complètement perdue… mais moins qu’au départ. J’ai des idées mais j’ai peur de me lancer. Évidemment, je ne quitterais pas mon poste actuel sans avoir une roue de secours, mais je me demande si je serai capable de démarrer autre chose. La peur m’empêche d’avancer. Serais-je à la hauteur ?! Trouverais-je un autre emploi qui me permettra, au moins au départ, de mêler deux activités ?! Réussirais-je à bosser de chez moi ?!

Tant de questions, de doutes et de peurs qui me balancent entre l’envie de tenter (et limite tout plaquer parfois) et l’envie d’abandonner… Normal pour une nana qui est aussi angoissée et peu confiante que moi…

Alors j’avance doucement, en espérant qu’un  jour je trouve les réponses et la force de faire ce qui me rendra pleinement heureuse.

 

 

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